so fucked up (leo)

 
leo hartwell
petite citation (c) crédits

prénom leo, facile à retenir. leo, il n'a pas une gueule qu'on oublie si facilement. nom hartwell. âge trente et un ans. l'aube de la trentaine étant passée, il aspire à une nouvelle jeunesse. date et lieu de naissance le cinq mars, à la nouvelle-orléans. il a jamais pu se résoudre à quitter son cocon. occupation il a un bar, dans le faubourg marigny. pas de quoi se vanter, mais il n'a pas à se plaindre.   situation amoureuse marié encore, le divorce en cours, officiellement. officieusement, leo, il papillonne. il revit une seconde jeunesse, refusant cet échec cuisant. dont il en était probablement l'unique responsable mais y a ce voile d'obscurité qui l'empêche d'affronter ses erreurs. situation familiale une petite soeur, leo, il avait tout pour être heureux. des parents présents, des amis. puis papa a commencé à délaisser maman et son fils pour s'occuper du bar qu'il avait lui-même hérité. maman est partie, emmenant leo avec elle. elle aussi à la quête de nouveaux objectifs, ils se sont installés à new york à ses quinze ans. déphasé, dans une ville qu'il ne parvenait à s'approprier, leo est revenu vivre chez son père. avec lequel il y avait cette fracture. incapables de se parler, incapables d'échanger si ce n'est que quelques banalités, leo a fini par s'y habituer. à sa présence. à leurs éternels silences. puis il s'est barré à ses dix-huit ans, a refait le monde, a rencontré celle qui devint sa femme. ils s'installèrent à londres à nouveau. il s'essayait à une vie bien rangée mais y avait cette sensation de vide en lui. peu heureux dans cette vie qui n'était pas son idéal. alors c'est sans détour qu'il accepta, à la mort de son père, de reprendre le barsituation financière il n'a jamais manqué de rien leo. gamin qui n'a jamais été à plaindre. groupe fallen soul votre avatar Joel kinnaman

quelques informations

leo, c'est la force tranquille. c'est souvent le médiateur dans les conflits, avant de finalement s'emporter par la frénésie de la dispute. mais il n'est jamais à l'initiative des disputes. les subit, en silence. accepte les mots tranchants qu'on lui balance parce qu'il est conscient de ses erreurs. mais quand les mots dépassent la pensée, leo, il est tranchant. s'emporte, puis s'en va. ne s'excuse pas, ou très rarement. parce qu'il oublie. parce qu'il préfère les sourires aux larmes.
leo, c'est l'indécision à son paroxysme. à ne jamais savoir là où il irait. à la quête de lui-même au travers de ses périples. il cherchait en lui, l'essence de son âme, mais n'est jamais parvenu à la trouver. alors il a suivi le schéma auquel tous les gamins de son âge étaient prédestinés. il pensait avoir trouvé celle avec laquelle il aurait des enfants. mais il se rend compte qu'il a brûlé des étapes, qu'il est passé à côté de quelque chose. et préfère s'enfoncer dans son mutisme, observant la déception flagrante de sa femme, et sa colère aussi. celle qu'il nourrit largement à travers ses frasques. il l'aime. mais pas assez fort pour être celui qu'elle voudrait. alors cette pente vertigineuse sur laquelle ils avancent, leo la regrette. leo la déteste. le rendant littéralement malade, mais peut-être qu'il n'est pas voué aux mêmes destins lumineux que tous ses amis d'enfance.
leo, c'est l'âme d'enfant. rêveur, il se veut utopiste d'un monde pourtant en dérive. leo, c'est le coeur amorphe. ses sentiments qui s'étreignent au travers de ses relations charnelles qui lui font oublier sa torpeur. qui lui apportent ce réconfort éphémère, sa dose de morphine quand ses pensées l'étouffent.