goddamn right you should be scared of me.

 
serafina ryker
this holy ground burns my feet (c) pinterest

prénom c'est que ça trahi des origines qui n'ont pas lieu d'être. une fierté paternelle qu'il ne mérite pas, mais Serafina, ça signifie ardent. un peu comme son tempérament, comme ce que ça représente d'être aimé par cette fille. ça brûle. ça fait mal. elle se fait appeler Sera depuis qu'elle est gamine, moins chantant, moins tape à l'oeil.   nom c'est pas peu dire qu'elle aura préféré le nom white trash à l'américaine de sa mère, les Ryker à celui de son père, homme qui au final, elle n'aura jamais connu. Ryker, c'est synonyme de jeans recousus, c'est les fins de mois difficiles, mais c'est également fiers comme pas deux. le Visconti qui régnait sur son certificat de naissance, il y a longtemps effacé, preuve d'une détermination à tout épreuve afin de gommer le souvenir d'une personne qui aurait dû être présente, mais qui ne l'était pas.   âge parfois elle s'affirme plus vieille, parfois elle s'affirme plus jeune, mais au final c'est vingt-deux ans plus tôt que Sera est née. elle reste gamine à ses heures, lorsque son tempérament abrasif ne prend pas le dessus sur tout le reste. date et lieu de naissance sous le signe du gémeaux, elle en est tout le stéréotype. humeurs changeantes sans jamais être dans les extrêmes, une ténacité à tout épreuve - elle est cependant née sous un signe de l'air et il n'en est que plus difficile de tenter de l'attraper sans y laisser de plumes. c'est dans le french quarter, de la Nouvelle Orléans que Sera a ouvert ses yeux pour la première fois sur le monde. accouchement difficile pour une mère seule, à l'aube du cinq juin 1997. origines et nationalité la nationalité, la pensée, le mode de vie américain dans toute sa splendeur. on y retrace quelques origines italiennes qui lui viennent de celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. elle n'en connait pas un mot de l'italien et préfère laisser son petit accent de la louisiane faire de son effet. occupation écrire ici situation amoureuse les hommes prennent, ce que les hommes veulent. elle est consciente de son apparence, Sera. Elle est consciente qu'elle attire même lorsqu'elle ne veut pas. Que certains prennent sa véhémence comme un challenge et que ceux qui font battre son myocarde ne sont jamais les bons. Elle a donné aux mauvais types, elle a surement donné plus qu'elle ne le devrait et si elle n'en fait pas que des cauchemars, si elle profite grassement de son célibat, Sera est sur le chemin du self-love et abrite son coeur d'artichaut afin qu'il ne soit pas trop trituré.   orientation sexuelle écrire ici  situation familiale écrire ici situation financière écrire ici groupe travel soul. votre avatar bridget satterlee.

quelques informations

Elle hypnotise sans le vouloir, parfois trop brute, souvent trop directe, toujours agressive, mais captivante. Un sourire magnétique et elle a cette manie, Sera. Trop tactile, câline. elle touche les gens avec qui elle converse, que ce soit une main posée sur le bras, une étreinte, un effleurement. Elle protège son coeur, envers et contre tous, ses mécanismes de défense bien aiguisés; sauf que Sera, lorsqu'on arrive finalement à voir à travers, elle est d'une générosité sans nom et donnerait littéralement sa vie, pour absorber la douleur d'un autre.

Insensibilité congénitale à la douleur. Ça en fait des mots pour expliquer stupidement à une gamine de sept ans que non, elle n'est pas le super-héros qu'elle croyait être. Non, elle n'est pas invincible. Oui, elle peut mourir. Elle ne ressent en aucun cas la douleur, rien du tout. Pas la pincette, pas la perte de sa virginité, la fois où elle a défié Travis de la frapper très, très fort dans l'estomac, ou bien lorsque qu'elle s'est plantée une fourchette dans la main suite à un défi, rien. Ça aurait pu l'embêter dans la mesure où ceux souffrant habituellement de cette condition sont souvent protégés plus que de raison, jusqu'au point d'en brider la qualité de sa vie. Très peu pour elle, sa mère n'ayant qu'une vague notion de ce qu'était vraiment cette maladie génétique rare et qui n'a, de toute manière pas les moyens de traiter plus que ça son affliction.

elle est pas vraiment violente, Sera. Elle l'est juste un peu. Vivre à cent à l'heure pour ne pas devoir se poser, penser au lendemain, penser aux conséquences. Mordre dans la vie, se planter et en redemander encore. Elle aime sans vergogne, brûle sans demander, frappe avant de parler, mais au final, c'est sa sensibilité qu'elle tente de cacher. c'est ironique. la fille qui ne peut ressentir aucune douleur physique, semble vouloir s'accaparer celle des autres. puis, Y a un pan de sa vie dont elle ne parle pas, elle qui dix ans plus tôt s'en vantait à qui voulait bien l'entendre. L'aveu de sa maladie est gardé pour ceux en qui elle a la confiance la plus totale, et ceux qui auront été témoins d'un accident infortuné. Parce qu'elle en a marre qu'on l'empêche de vivre, parce que sa liberté est plus importante que tout et qu'elle ne pourrait vivre sous les regards inquiets de tous et chacun.