watching over each other, is the deal. (leo)

Il y a des fois où tu aurais préféré être ailleurs. Et d'autres fois où tu t'interroges sur le caractère aventureux de tes amis. Ces dernier étaient ton opposé sur bien des points mais c'est de cette divergence que naissait votre force amicale. Néanmoins, il y a des fois où tu aurais préféré être ailleurs. Un autre lieu, à une autre période sans le moindre doute. Les circonstances de ta présence dans le commerce de nuit de ton frère, tu ne l'a dois qu'à l'insistance de ta meilleure amie et en dépit de ton détermination pour la raisonner elle en était venue à bout comme si rien ne pouvait l'arrêter. A croire que son dernier chagrin de cœur lui donner une pêche – un peu trop – d'enfer. Quoi qu'il en soit, les autres étaient des plus partants pour s'amuser et la démocratie faisait mouche dans votre groupe. A peine les portes du bar franchit, tu sens déjà l’œillade attentive et lourde du chef de la sécurité te vriller derrière la nuque. Tu secoues la tête afin de faire le vide dans ton esprit. Tu étais ici pour te détendre, remonter le moral de ta camarade, passer du bon temps … Oui, bon. Tu avais beau être de bonne volonté, te voiler la face, tu avais pleinement conscience que tu n'y parvenais pas. Autant s'avouer vaincue et prendre les choses comme elles viennent. Un soupir s'échappe d'entre tes lèvres alors que tes amis se dirigent vers une table à la vision où l'évidence de se dissimuler est complètement impossible. Le bar de ton frère était attractif, il fonctionnait bien et attirer surtout l'ensemble des jeunes qui fréquentait la faculté. Difficile alors d'échapper à la notoriété du patronyme que vous partagiez. En tant que sœur du patron, la gratuité des boissons étaient naturelle, pour toi cela ne l'était pas alors tu insistais toujours pour payer tes consommations. Tout travail mérite récompense et salaire. Sans réellement t'en rendre compte, tu te diriges au comptoir où tu retrouves, Liam, l'un des barmans que tu affectionnes le plus. Non pas pour son physique de bad boy mais pour son esprit ouvert et léger. Il te considère d'un client d’œil bienveillant – comme toujours – avant  de faire glisser un verre de jus de pomme arôme cannelle vers toi. Tu attrapes le verre au vol et sort un billet qu'il n’accepte pas pour lui mais pour les pourboires. Liam avait bien compris ta façon de fonctionner dommage qu'Ocean peine à le comprendre ces dernières semaines. Rien qu'en songeant au prénom de ton meilleur ami, une vague de latitude   grondante t’assomme. « Patron à midi, blondie. ». Un avertissement qui sonne bientôt comme une réprimande à laquelle tu auras droit dans un, deux, trois …
@leo hartwell